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La lutteuse Dori Yeats, aux nombreux lauriers, réfléchit sur sa carrière

July 24, 2018

La Montréalaise Yeats a remporté la médaille d’or aux Jeux du Commonwealth de 2014 et aux Jeux panaméricains de 2015. Elle a aussi gagné une médaille d’argent au Championnat du monde de 2012 et s’est classée cinquième aux Jeux olympiques de 2016.

La lutteuse de 24 ans a également remporté onze fois le titre de championne canadienne, ainsi que les titres de championne des Jeux du Canada de 2009, championne des Jeux olympiques de la jeunesse de 2010, championne du monde junior en 2012 et 2013, et championne des Jeux mondiaux universitaires en 2016.

Elle est passée très près d’obtenir une médaille olympique, s’inclinant de très peu, sur la marque de 1 à 2, devant la Suédoise Jenny Fransson dans le combat pour l’attribution de la médaille de bronze dans la catégorie des 69 kg.

Elle a pris sa décision de prendre sa retraite après avoir attendu près d’un an pour subir une intervention chirurgicale au poignet, et après avoir perdu une commandite après les Jeux olympiques de 2016.

«J’ai dû me demander quels étaient mes objectifs en lutte, et où en étaient ma motivation et ma passion» a expliqué Yeats, qui ajoute : «Je pense que je n’ai plus la flamme nécessaire pour sacrifier les prochaines années à me qualifier pour Tokyo dans le but d’améliorer ma cinquième place aux Jeux olympiques. Je pense être le type de personne qui aime mettre 100% dans tout ce qu’elle fait, sinon cela n’en vaut pas la peine.»

Yeats termine actuellement son diplôme d’ingénierie à l’Université McGill, et elle joue au rugby au sein de l’équipe du Québec.

«Jouer au rugby m’amuse beaucoup. Je n’ai pas d’objectifs spécifiques, je veux juste voir jusqu’où je peux aller!»

Yeats a suivi les traces de son père, Doug, cinq fois olympien en lutte, qui est aussi son entraîneur.

«J’ai adoré avoir mon père dans le coin du tapis, et partager mon cheminement avec ma famille.»

Yeats a annoncé sa retraite vendredi dans les médias sociaux.

«Finalement, dans l’ensemble, je pense ma carrière de lutteuse a été plutôt réussie. J’ai surmonté de nombreux obstacles, et j’ai beaucoup appris sur moi-même. J’ai notamment appris à gérer mon stress pour pouvoir performer au plus haut niveau, et je pense que cela m’a aidée à me forger le caractère que j’ai aujourd’hui.»

«Je pense qu’il y a beaucoup de vrai dans l’expression « une fois que vous avez fait de la lutte, tout le reste a l’air facile dans la vie »»