(Rio de Janeiro, Brésil) – Avec la conquête de la médaille d’or d’Erica Wiebe aux Jeux olympiques de Rio de 2016, la tradition de Wrestling Canada Lutte, de gagner au moins une médaille à chaque édition des Jeux olympiques depuis 1992, s’est poursuivie.

En effet, cette fière tradition de lutte, dûe aux prouesses des lutteurs canadiens, comprend la conquête des médailles suivantes : 1992, Jeffrey Thue (130 kg) – argent; 1996, Guivi Sissaouri (57 kg) – argent; 2000, Daniel Igali (69 kg) – or; 2004, Tonya Verbeek (55 kg) – argent; 2008, Carol Huyhn (48 kg) – or, et Tonya Verbeek (55 kg) – bronze; 2012, Tonya Verbeek (55 kg) – argent, et Carol Huyhn (48 kg) – bronze. Et Erica Wiebe a poursuivi cette tradition à Rio en remportant une médaille d’or, performance qu’elle a décrite comme un effort d’équipe.

«Le cheminement pour parvenir jusqu’aux Jeux olympiques a été extrêmement difficile, mais je savais que j’avais fait tout ce qui était en mon pouvoir pour livrer la meilleure performance de ma vie le jour de ma compétition» a déclaré Wiebe qui poursuit : «Mes entraîneurs, le #6Pack, la petite communauté de la lutte, tressée si serrée, qui m’ont tous soutenue sans relâche, et nous avons tous remporté ensemble cette médaille pour le Canada, alors je suis extrêmement honorée de faire partie de cette tradition.»

Le Canada a qualifié huit lutteurs pour représenter Wrestling Canada Lutte aux Jeux olympiques de 2016, à savoir le #6Pack, tel qu’on les appelle dans les réseaux sociaux, c’est-à-dire Jasmine Mian (48 kg), Jillian Gallays (53 kg), Michelle Fazzari (58 kg), Danielle Lappage (63 kg), Dorothy Yeats (69 kg) et Erica Wiebe (75 kg), ainsi que deux athlètes de lutte libre masculine, les olympiens Haislan Garcia (65 kg) et Korey Jarvis (125 kg). En bout de ligne, des tirages difficiles et deux blessures ont posé à nos représentants d’énormes défis, mais il faut célébrer leur travail acharné, leur dévouement et les heures innombrables d’entraînement qu’ils ont consacrées à devenir olympiens.

L’entraîneur en chef de l’équipe féminine de Wrestling Canada Lutte, Leigh Vierling, a commenté les performances des lutteuses canadiennes à Rio.

«Il est vraiment difficile de résumer ces Jeux olympiques. Nous avons connu beaucoup de hauts et de bas. C’est vraiment une expérience unique dans une vie, et je suis très fier de l’équipe de Wrestling Canada Lutte aux Jeux olympiques de Rio» a déclaré Vierling, qui ajoute : «Le Canada a sa place dans cette arène, et il peut gagner! Erica Wiebe l’a démontré encore une fois. J’espère que les athlètes qui ont les yeux tournés vers Tokyo 2020 tireront les leçons de que nous avons appris ici. Nous devons défier le statu quo et trouver des moyens d’améliorer encore notre programme. Je suis enchanté à la perspective de quatre années fantastiques qui nous mèneront à Tokyo 2020.»

Le dernier lutteur qui nous représentait à Rio était en lice aujourd’hui. Il s’agissait du triple olympien Haislan Garcia, car, en plus des Jeux olympiques de Rio, Garcia, natif de Cuba, avait déjà participé aux Jeux olympiques de 2008 et de 2012.

Lors de la ronde de qualification, Garcia a affronté le Russe Ramonov et s’est incliné sur la marque de 7 à 1. Mais à la fin de ce combat, Garcia a subi une sérieuse blessure en se disloquant l’épaule. Dans la suite de la compétition, Ramonov a progressé jusqu’en demi-finale, et a remporté ce match, ce qui permettait à Garcia de participer à la bataille pour la médaille de bronze dans le repêchage de la catégorie des 65 kg. À cause de sa blessure, à chaque match, Gracia a dû décider au dernier moment, avec ses entraîneurs, s’il allait pouvoir lutter.Et finalement, Garcia a choisi de participer au repêchage, et il a réussi à battre au premier tour le Cubain Valdes Tobier, marquant les deux derniers points pour égaliser la marque à 3 partout et gagner l’affrontement. Puis, dans son prochain match, Garcia a fait face au Mongol Ganzorig. Mais le parcours de Garcia s’est arrêté là quand le Mongol a remporté la rencontre 3 à 0. Après ce match, la CBC a demandé à Garcia ce qu’il pensait, dans la perspective des Jeux de 2020.

«Je ne sais pas encore si je pourrai participer aux Jeux de 2020» a déclaré le lutteur de Burnaby, qui ajoute : «car en lutte, vous ne pouvez jamais savoir comment votre corps va résister.»

L’entraîneur en chef de la lutte à Rio, Vierling, a loué les efforts des deux lutteurs masculins aux Jeux olympiques de 2016, même s’ils sont souvent négligés par rapport aux succès des membres du programme féminin :«Korey Jarvis et Haislan Garcia ont tous les deux très bien combattu ici. Tout comme nos lutteuses, ils n’ont perdu que face aux tout meilleurs athlètes de la planète, et ils ont abordé tous leurs combats avec l’objectif de faire de grandes choses.»